Ce matin, l’activité en stage s’annonce calme… très calme… trop calme : la matinée est dédiée au travail administratif… N’étant d’aucune aide, on me dit de profiter comme je l’entend de ma matinée. Ayant donc quelques heures de liberté, je décide de visiter le quartier de Asakusa, quartier populaire longeant la rivière Sumida connu pour le plus vieux temple de Tokyo: le Senjo-ji.
Entrée Kaminarimon et Nakamise-dori
Le Temple Senjo-ji est accessible par plusieurs entrées. La plus connue est la porte Kaminarimon, « porte de la foudre », sur son versant sud. La grosse lanterne suspendue, appelée « Chochin » mesure 4 mètres de haut et pèse plus de 600 kg. Le nom de la porte est inscrit dessus : Kaminarimon 雷門 . Sous la lanterne, il y a une magnifique sculpture de bois représentant un dragon.
La porte Kaminarimon marque l’entrée du temple et le début d’une longue allée commerçante appelée Nakamise-dori. Elle se compose essentiellement de boutiques de souvenirs : des incontournables Maneki Neko et poupées Kokeishi, aux masques de Kabuki, getas et yukata, en passant par des petits stands de nourriture…
A la fin de l’allée, nous fait face la seconde porte du temple : le Hozomon, « porte de la maison du trésor « . C’est une porte à deux étages, dont l’étage supérieur contient les sutras vénérés du temple Senjo-ji.
Le Senjo-ji, temple d’Asakusa le plus vieux de Tokyo
Une fois franchi le Hozomon, le temple Senjo-ji nous fait face. C’est un temple bouddhiste dont une jolie légende raconte son origine :
En mai 628, les deux frères Hinokuma qui pêchaient sur la rivière Sumida, ramenèrent dans leurs filets une statue de la déesse Kannon. Le seigneur du village eu vent de leur aventure, allât rencontré les frères, et leur fit un sermon si passionné que les frères, impressionnés, se convertirent au bouddhisme. La statue de la déesse Kannon fut placée dans le temple Senjo-ji une fois sa construction terminée, en 645. Un sanctuaire shinto fût édifié au XVIIème siècle, le Sanja-sama, « sanctuaire des trois divinités », en l’honneur de ces trois hommes, fondateurs du Senjo-ji.
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Ce temple est vraiment grand et possède plusieurs bâtiments. Tous ne sont pas ouverts au publique. Il est malgré tout possible de contempler la pagode à 5 étages ou de profiter d’un peu de calme dans le petit jardin. C’est un temple vraiment majestueux et impressionnant. Mais le caractère très touristique du lieu enlève à mon goût tout le charme de l’aspect « religieux ». Ce n’est pas ici que l’on peut se recueillir ou méditer, ce qui est dommage pour un temple, non ? Je pense donc que le Senjo-ji d’Asakusa est idéal pour avoir un aperçu des temples bouddhistes japonais, et pour profiter de l’ambiance populaire du quartier, mais préférez des visites moins touristiques pour vraiment ressentir l’atmosphère si particulière aux lieux de culte japonais…
Une balade dans le quartier d’Asakusa
Une fois la visite du temple terminée, il est déjà presque l’heure pour moi de retourner à l’hôpital pour reprendre mon stage… J’achète à grignoter rapidement au premier combini (supérette ) du coin, et me balade un peu dans le quartier. C’est vraiment chouette, plutôt ancien, et dans l’ambiance » petite ville », alors que nous sommes toujours dans le centre de Tokyo ! Je regrette de ne pouvoir flâner plus longtemps…
Un jinrikisha, pousse-pousse très populaire dans le quartier d’Asakusa.
En fin de journée, bilan des découvertes…
J’ai rencontré :
- Un Shiba Inu blanc ! Son propriétaire, un vieux monsieur, se baladait au temple Senjo-ji avec son chien. Plusieurs curieux l’ont abordé pour parler de se dernier, et le caresser. Une preuve de plus que les japonais sont vraiment curieux et avenants !
J’ai expérimenté :
- L’Omikuji, « loterie sacrée ». C’est une prédiction à tirer en échange d’une petite pièce, très populaire dans les temples. Il y a une petite boîte, ici en métal à droite sur la photo, avec juste un petit trou à l’extrémité. Elle est remplie de baguettes en bambou. Il faut la secouer puis la retourner : une baguette au hasard va sortir par le trou. On y lit un numéro. Il n’y a plus qu’à ouvrir le tiroir en bois qui correspond : dedans se trouve une petite feuille de papier sur laquelle est inscrite la prédiction. Si celle-ci est mauvaise, il faut accrocher le papier à un pin du temple ( ou autre endroit destiné à cet effet). La mienne m’a convenu, je l’ai donc gardé !
Mots clés qui ont amené à lire cet article du carnet :
- blog voyage japon
Asakusa c’est bien, mais dommage il y a de plus en plus de monde et en profiter au calme ça devient de plus en plus difficile. Par contre, à l’occasion, il ne faut pas hésiter à aller à l’Amuse Museum qui permet d’accéder au toit et d’avoir une superbe vue sur le temple, et sans personne: http://www.gaijinjapan.org/amuse-museum-tokyo/
Ah oui ! J’ai lu ton article, publié pendant mon voyage de cette année justement ! 😉 C’est effectivement une adresse à garder sous le coude ! Merci !